Journée d'études doctorale
Les doctorants de Judith Olszowy-Schlanger organisent annuellement une journée doctorale sur des thèmes différents concernant les manuscrits dans le monde juif.
Nous nous efforçons de creuser les problématiques entourant les archives et les manuscrits issus du monde méditerranéen, proche-oriental et de l'Europe Occidentale, du Moyen-Âge à l’époque moderne.
Nous nous efforçons de creuser les problématiques entourant les archives et les manuscrits issus du monde méditerranéen, proche-oriental et de l'Europe Occidentale, du Moyen-Âge à l’époque moderne.
Avec le soutien de
L'EPHE : Ecole Pratique des Hautes Etudes
http://www.ephe.fr/
Journée organisée avec le soutien de l’École doctorale
de l’École Pratique des Hautes Études
et de l’équipe SAPRAT .L’ED 472 SAPRAT : Savoirs et Pratiques du Moyen Âge au XIXe siècle
http://saprat.ephe.sorbonne.fr/
XIIIe journée : lundi 6 décembre 2021, de 9h00 à 18h00
PINQASIM: LA VIE COMMUNAUTAIRE JUIVE AU MOYEN ÂGEET AU DÉBUT DE LA MODERNITÉ
Organisation : Wissem Gueddich, Jérémie Allouche, Jesus de Prado Plumed et Miruna Belea
XIIe journée : lundi 7 décembre 2020, de 9h00 à 17h00
Shaar-Baab : entrée en matière dans les manuscrits hébraïques
Organisation : Miruna BeleaLa XIIe journée d'étude doctorale en paléographie et diplomatique hébraïques s’intéresse à l’étude de la fonction, du rôle et de l'impact des entrées en matière dans les manuscrits hébraïques. Qu'ils soient didactiques ou juridiques, religieux ou scientifiques, sacrés ou profanes, destinés à la lecture publique ou privée, presque tous les types de textes écrits contiennent une partie introductive. L'exploration de cette dernière à partir des motifs à la fois textuels et codicologiques permet de mieux saisir l'environnement culturel dans lequel le manuscrit a été produit, son usage prévu, et le public cible. Voici quelques-unes des problématiques envisagées pour cette journée :• Comment la mise en page et la mise en texte convergent-elles et dans quelle mesure se rapportent-elles à la structure introductive ?• De quelle manière l'aspect visuel de l'entrée en matière est-il lié au contenu ou au genre de l’œuvre ?• Que peuvent révéler les introductions sur les étapes de la production du manuscrit ?XIe journée : 9 décembre 2019
éducation et culture du livre hébreu
Organisation : Miruna Belea & Sixtine Pfajfer
Pour cette XIe journée d'études doctorales, les communications s’articuleront autour du thème « Éducation dans la culture codicologique hébraïque ». Tels des manuels, les manuscrits ou autre supports de l'écrit peuvent être des mediums utiles à l’éducation religieuse, scientifique ou artistique à destination de quiconque peut y avoir accès. Que ce soit pour apprendre à lire, écrire, calculer ou jouer de la musique, les manuscrits sont une preuve matérielle des connaissances et des comportements de ceux qui interagissent avec ces objets. Ils peuvent être un moyen de transmettre son savoir aux autres ou de le préserver à travers le temps. Cela implique un rapport de transmission entre un maitre et un étudiant.
Lors de cette XIe journée d’étude se discutera la question de l’éducation dans les manuscrits hébraïques, qu’il s’agisse de manuscrits à l’usage d’élèves ou des professeurs et quelque soit le domaine d’étude. Nous nous intéresserons à la place de l’écrit dans l’éducation et la transmission des connaissances grâce à ses supports.
Xe journée : 10 décembre 2018
Les manuscrits hébraïques & l’EPHE : Cent-cinquante ans d’histoire
Organisation: Jérémie Allouche
Depuis le 16 novembre 2009 et sa première édition consacrée aux « Travaux en cours sur les manuscrits hébreux à l’Ephe », la journée d’étude doctorale et postdoctorale en paléographie et diplomatique hébraïques organisée annuellement par les étudiants du Prof. Judith Schlanger, s’est installée comme une véritable tradition au sein de l’École Pratique des Hautes Études. Cette année, la dixième édition coïncidera avec le cent cinquantième anniversaire de l’EPHE, et vise à s’associer aux célébrations organisées toute l’année pour fêter cet anniversaire par des interventions mettant à l’honneur l’avancée que les chercheurs et chercheuses de l’EPHE ont permis lors de ce siècle et demi et ces dix ans de recherche scientifique sur les manuscrits hébreux.
Cette journée d’étude a donc comme triple but de regarder à la fois vers le passé, le présent et le futur en recensant les travaux commis jusqu’à présent, comment ces études ont été primordiales dans la conception de la recherche paléographique et codicologique contemporaine et en inscrivant ces recherches dans la modernité en soulignant l’apport des récentes avancées technologiques et des nouveaux outils numériques, lesquels contribuent grandement au dynamisme de la jeune discipline de la paléographie hébraïque.
IXe journée : 6 décembre 2017
La matérialité de l’écrit dans le monde juif
Organisation : Jérémie Allouche, Wissem Gueddich & Sarah Fargeon
La IXe journée d’études doctorales en paléographie et diplomatique hébraïques s’intéresse aux manuscrits comme objets. Supports, mise en page, mise en texte des écrits du monde juif : ces questionnements classiques méritent un état des lieux. Le projet est de suivre les étapes de la production de l’écrit et de ses usages, du matériau brut à l’objet final. Voici quelques-unes des problématiques envisagées pour cette journée :
• Quels supports, quelles encres, quels instruments les scribes des communautés juives utilisaient-ils de l’Antiquité à l’époque moderne ? Comment les techniques scribales étaient-elles transmises ? Comment les innovations se diffusaient-elles ? La diversité des formats, du rouleau au codex, est également à interroger dans son rapport avec les contenus et les usages des manuscrits.
• Comment l’analyse de la mise en page et de la mise en texte peut-elle servir à explorer les pratiques de lecture ? La mise en page est comprise comme l’ensemble des effets typographiques – réglure, disposition à pleine page ou en colonnes, justification ... – et décoratifs donnant son aspect extérieur à la page. La mise en texte recouvre de son côté les procédés visant à hiérarchiser les contenus sur la page pour faciliter la lecture et le repérage dans le texte – distinction du texte principal, des marginalia et des gloses, création de paragraphes, jeu sur les modules d’écriture et des encres …
• Envisager l’écrit comme fait économique est une autre piste de réflexion. Que sait-on des marchés du matériel d’écriture ? Existait-il des ateliers d’écriture et de peinture dans le monde juif médiéval et moderne ? Comment s’organisait le marché du livre ? Peut-on identifier des chaînes de production, de l’acheteur final au scribe en passant par les commanditaires ?
• Une fois le livre ou le fragment produit, comment est-il stocké, consulté, archivé ?
• La recherche actuelle en codicologie et paléographie hébraïques a également su tirer profit des outils numériques. Comment ces nouveaux outils améliorent-ils notre connaissance sur l’écrit dans le monde juif ?VIIIe journée : 6 décembre 2016
Scribes et manuscrits hébreux migrants : entre tradition et innovation
Organisation : Zina Cohen
Les graphies des manuscrits hébreux de l’époque médiévale sont riches et complexes. Ces manuscrits ont été rédigés dans un vaste territoire allant de l’Atlantique à la Chine, de l’Angleterre à l’Afrique du Nord voire au Yémen. Les routes commerciales, parcourues par des marchands ont permis la diffusion et l’essor de ces textes, la circulation des livres, des idées, et des traditions scribales.
Mais les expulsions, les guerres et les catastrophes, causant les déplacements de communautés juives entières vers l’exil, ont aussi permis un foisonnement et une diversité de production des manuscrits religieux, des formulaires et des actes juridiques. Ces communautés d’accueil deviennent remarquables, tant elles sont cosmopolites.
Dans notre séminaire d’étude, nous allons nous pencher sur la question de la transmission des pratiques de productions et copies de documents et livres entre ces pays et cultures différentes.
Nous nous intéresserons aux scribes immigrés travaillant hors de leur contexte d’origine et à la transmission des modèles d’écriture et de décoration de formulaires juridiques ainsi que des aspects matériels du livre.
VII journée : 1 décembre 2015
ARCHIVES, GENIZAH ET RECYCLAGE DES MANUSCRITS
DANS LA CULTURE JUIVEOrganisation : Roberta Tonnarelli Corsi
Le thème de la septième journée doctorale et post-doctorale en paléographie hébraïque à l’EPHE porte sur Archives, genizah et recyclage des manuscrits dans la culture juive. Ce thème réunit les problématiques des archivistes, des paléographes et des historiens du peuple juif. L'écriture, les documents, le rapport avec la parole et les interprétations écrites sont en effet fondamentales pour l'étude et la compréhension de l'histoire du peuple juif.
Les archives sont un point de départ privilégié pour l'étude et la recherche du passé. Archive comme un lieu du rassemblement, un ‘conteneur’ des fonds d’archives d’origines différentes, ou, au sens propre, un fond émanant d’une source unique, les Archives ‘juives’ peuvent avoir une histoire archivistique très compliquée. L’histoire des archives juives des époques différentes, leur conservation et les modes de consultation et de recherche ainsi que leurs contenus feront l’objet de nos débats.
La genizah, c'est un lieu où on dépose des écrits sortis d’usage afin de les protéger de la profanation. La plus célèbre des genizot connues, celle du vieux Caire, a conservé plus de deux cent mille fragments de manuscrits juifs. La Genizah n’est pas une archive à proprement parler car elle n'a pas été produite avec l'intention de conserver et d’organiser les écrits pour une consultation future. Toutefois, une genizah, et notamment la Genizah du Caire, contient des archives, autant involontaires qu’infiniment précieuses. Les écrits jetés dans la Genizah constituent une source ‘d’archives’ exceptionnelle pour l’histoire juive médiévale.
Une autre source des documents écrits pour l’étude de l’histoire juive est due au Recyclage. Le coût du parchemin ou papier et la dynamique de la destruction des volumes, soit par le passage du temps soit par l’action intentionnelle des hommes, ont souvent mené à la réutilisation du support. Grattées et réécrites en palimpseste, utilisées pour des notes en verso blancs ou marges ou encore employées pour confectionner ou renforcer des reliures d’autres livres ou dossiers de notaires conservés dans des archives, les pages des anciens écrits sont aujourd’hui récupérées pour servir de nouvelles sources de recherche. Depuis le début des années 1980, des fragments de manuscrits recyclés dans des reliures font l’objet d’études systématiques. Commencé en Italie, un projet visant à inventorier et décrire les fragments hébreux est aujourd’hui opérationnel dans de nombreux pays européens.
La recherche menée aujourd’hui sur les archives, les genizot et les fragments de reliures renouvelle considérablement le domaine de la paléographie, codicologie, histoire et littérature hébraïque. Notre journée d’étude fera l’état des travaux récents dans ces domaines.
VI journée : 2 décembre 2014
Lexiques et glossaires dans le monde juif médiéval : langues, manuscrits et organisation du savoir
Organisation : Emma Abate & Giacomo Corazzol
http://lexiquesetglossaires.blogspot.fr/
La journée est consacrée cette année au thème “Lexiques et glossaires dans le monde juif: les langues, les manuscrits et l’organisation du savoir”. Le thème de la lexicographie juive au Moyen Age soulève, en effet, beaucoup des questions essentielles dans le cadre de notre travail de médiévistes, paléographes, codicologues et philologues.
D’un côté, elles concernent les moyens de préserver la connaissance traditionnelle de la langue hébraïque et l’exploitation du matériau linguistique, non seulement de la Bible et des textes principaux de la tradition juive, mais aussi des ouvrages scientifiques et philosophiques. De l’autre côté, les lexiques comportent à la fois une réflexion sur les outils de la traduction et de la comparaison de l’hébreu avec d’autres langues et dialectes.Voilà quelques thèmes sur lesquels nous vous proposons de réfléchir au cours de la journée :a. Fonction sociale des lexiques et glossaires et leur production, utilisation et transmission. Quel est le contexte de rédaction des lexiques et glossaires? Quels sont leurs buts ? Qui sont les auteurs ? Il s’agit des étudiants ou des maîtres? Quelle est le rapport entre les lexiques et l’activité d’enseignement? Est-ce qu’ils sont produits à l’usage personnel de commanditaires ou ils fleurissent au sein des centres d’étude ou de traduction? Sont-ils des ouvrages ouverts, c’est à dire des cahiers de travail des spécialistes, ou il s’agit plutôt des textes accomplis et rédigés pour être diffusés ou publiés ?b. Forme matérielle des manuscrits qui renferment les lexiques et les glossaires. Quels sont les caractéristiques codicologiques et paléographiques de ces manuscrits ? Est-ce qu’il y a des techniques scribales spécifiques qui sont à l’œuvre dans la production et la copie des lexiques ? Comment se présentent physiquement les documents ? Est-ce qu’ils se retrouvent plus souvent à l’intérieur des recueils et ouvrages factices ? Est-ce que ces manuscrits peuvent être illustrés ou comprendre des images ?c. Contenu et forme du texte.c. Quels sont les éléments typologiques spécifiques des lexiques et glossaires ? Est-ce qu’il y a une relation avec d’autres genres littéraires (par exemple les commentaires, ou les lapidaires et les bestiaires) ? Quel est le rapport entre les lexiques et la formation de néologismes ? Dans quelle mesure les lexiques témoignent d’un élargissement des significations lexicales et métaphoriques ?d. Contacts avec les milieux non juifs environnants et destin des lexiques et glossaires.d. Est-ce qu’il y a des traductions des lexiques et glossaires hébraïques dans d’autres langues ? Les lexiques et glossaires hébraïques, sont-ils dérivés des traductions ou sont-ils à la base de traductions ? Est-ce qu’ils entretiennent une relation (et de quel type) avec des textes originaires d’autres traditions culturelles? Est-ce que lexiques et glossaires hébraïques sont rédigés toujours pour les juifs ou ils peuvent être commissionnés aussi par des non-juifs?V journée : 11 décembre 2013
ÉLÉMENTS VISUELS NON-TEXTUELS ET PARATEXTUELS :
LES ÉLÉMENTS GRAPHIQUES DANS LES MANUSCRITS HÉBREUX ET JUDÉO-ARABES MÉDIÉVAUXIV journée : 13 novembre 2012
Nommer, se nommer
écrire le nom dans les manuscrits judéo-arabes, arabes et hébraïquesOrganisation : Sarah Fargeon & Wissem Gueddich
Informations Pratiques
Location
La journée aura lieu le lundi 7 décembre 2020, de 9h à 17h, en ligne.
Organisation : Wissem Gueddich, Jérémie Allouche, Jesus de Prado Plumed et Miruna Belea
Nous contacter
https://www.eventbrite.fr/e/billets-xiiie-journee-detudes-doctorales-en-paleographie-et-codicologie-hebraiques-211620371